Adieu la valise

C’est le parcours d’un enfant, puis celui d’un adolescent, et enfin celui d’un homme qui chemine dans un décor qui ne l’accueille pas. Il ttonne, se heurte pour trouver sa voie. Il interroge hommes et lieux qu’il croise, et attend d’eux une réponse.

Jean avancera longtemps dans la nuit, guidé seulement par quelques bruits, ceux d’un passé venu d’ailleurs où se mêlent deux contrées lointaines, l’Afrique du Nord et la Bretagne.

Mais Jean vit en Normandie où il exerce le métier d’Avocat. Pour cela il emprunte au style de ses dossiers, mettant bout à  bout des éléments de sa vie pour qu’une logique s’en dégage.

Cette histoire, Jean s’en empare avec autorité, et lui rend sa noblesse. Cette rencontre avec lui-même procède d’un autre secret. Tout se passe comme si Jean avait subtilisé les notes prises sur lui par son analyste, ce qui lui permet de coucher noir sur blanc un récit jusqu’alors privé de cohérence. Car du duel à  mort entre le fils et père, Jean semble sorti vainqueur puisque père à  son tour. Avec, une question à  la clé : la famille n’est-elle pas la dernière des subversions ?