La fontaine aux fées – Tome I

Un matin orageux de septembre, le jeune Simon Pontjureau, arrivant de Paris, fait une entrée discrète dans la salle du café-restaurant Changarnier. Il est en quête de son oncle, Paul Ornech, dit Monsieur Paul, qui habite au-dessus du café, au second étage, un garni mansardé. Telle est l’origine de nombreuses péripéties où sont impliqués, en rapports singuliers avec Monsieur Paul, le baron Furnès et sa nièce Lucy, l’artisan chaisier, ancien instituteur, Antoine Dalméras, le maçon charpentier Monsieur Bastien, le toiturier Mélule et son épouse Mélulette. De la clientèle du bistrot, en arrière-plan, émergent quelques personnages pittoresques : Latour-Prends-Garde, fossoyeur, Célestin Chilette, peintre-tapissier mais aussi comédien et auteur dramatique, Gustave, de la « police secrète ».

Les lieux de référence sont, outre le café Changarnier, le chteau Rontcal, propriété du baron Furnès, sur les hauteurs avoisinant la ville, et dans un grand parc proche d’une tour ancienne, une source dite la Fontaine aux Fées. Cette fontaine a inspiré jadis une légende dont M. Dalméras a publié sa propre version. Souvent, les soirs d’été, il en donne lecture au trio d’adolescents qui l’accompagnent dans le parc en quête de brassées de joncs pour son atelier. Ces adolescents sont le fils du toiturier Mélule, le fils du charpentier Bastien, le fils des tenanciers du café Changarnier. Ils ont des relations compliquées d’amitié et d’antagonisme, sous le regard sévère de Monsieur Dalméras.