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  • Gilles Lavevre – Rédaction Le Républicain Langon – 24 novembre 2024

    Gilles Lavevre, ancien membre des services techniques de La Réole
    (Gironde), vient de publier son livre « À bientôt de se revoir », qui
    revient sur le décès de sa mère Monique.

    Gilles Lavevre pourrait savourer une retraite tranquille, depuis 2020.

    Après une carrière enrichissante aux services techniques de
    La Réole (Gironde), où il a débuté comme balayeur pour terminer
    sa carrière en accédant au poste de directeur, Gilles ne va pas
    bien
    . L’objet de son malheur : le décès de sa mère Monique en
    2018.


    Gilles a eu du mal à faire son deuil
    Jusqu’au jour où il reconnaît ne pas avoir fait le deuil de cette
    mère, une mère qu’il admire. Pourquoi cette obsession à ne pas
    accepter l’inéluctable ? « Il m’arrivait de pleurer avec le souvenir
    de la souffrance. Comment faire son deuil d’une personne proche,
    très proche ? La situation est critique, il faut que je me raconte,
    que je te raconte à maman. »


    Il décide donc, un 15 janvier 2020, de prendre la plume et
    d’instaurer un rendez-vous imaginaire, journalier, avec sa mère.
    Mais l’écriture est une nouvelle épreuve. Si la première page
    date de janvier 2020, Gilles devra attendre octobre 2023 pour trouver
    la force de reprendre l’écriture et aller jusqu’au bout de son in‐

    trospection. « À bientôt de se revoir » est sorti au mois de septembre.


    « Ma mère est décédée le jour de mes 58 ans »
    Monique Lavevre est décédée à 78 ans, le 2 octobre 2018, le jour
    des 58 ans de Gilles, son fils aîné. « Un signe ! Le plus beau jour de
    sa vie », dira ma petite soeur pour me réconforter. Gilles reprend
    donc le fil des 58 années passées plus ou moins près de sa
    mère
    , selon les périodes, avec un réalisme souvent émouvant.


    Trois garçons, une fille, pas toujours sages ; un père qui, voulant
    élever ses enfants durement, pouvait être « violent physiquement
    et verbalement, macho, égoïste », une mère au foyer « qui ne
    connaîtra jamais le mot émancipation », mais qui veille sur ses enfants
    avec amour, une vie en HLM.


    Sentiment de culpabilité

    S’il n’oublie pas les bons moments, Gilles, en avançant dans l’âge,
    découvre être rongé par un sentiment de culpabilité. « Je regrette
    de ne pas être allé plus fréquemment voir ma mère, la protéger,
    l’aider. Dix ans de rugby, le travail, ma famille m’ont accaparé.
    Je savais qu’elle était malade et malheureuse, j’ai loupé une visite,
    un coup de téléphone. Je n’ai pas fait barrage. »


    Gilles n’a pas de solution à la douleur de la séparation, mais au
    cours des cinquante-six jours nécessaires à l’élaboration du livre
    « À Bientôt de se revoir », Éditions Amalthée, est en vente à
    l’épicerie de Loupiac-de-la-Réole, chez Abeille assurance La Réole,
    sur Amazon, FNAC, Cultura.