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Inspirée par sa commune du Sud Morbihan, Elodie vient de publier son premier roman policier – Article dans Actu.fr
Rencontre avec Elodie Cathelin, qui a trouvé l’inspiration à Saint-Dolay pour son premier roman policier.

« C’est arrivé un midi, la maison venait d’être achetée, j’ai sauté le pas ».
Élodie n’évoque pas seulement son mariage avec Romain il y a quatre ans mais cette union particulière avec l’écriture. L’écriture à montrer, à publier.
Celle proposée au grand public, amateur d’histoires policières lovées dans un écrin régional mais surtout sur un terrain où l’imagination provoque la recherche historique trop rationnelle.
De Guérande, Élodie Cathelin s’est installée à Saint-Dolay (Morbihan), non loin du port de Cran en zone naturelle protégée. De quoi trouver l’inspiration.
Entre natures humaine et animale
Cette terre morbihannaise, elle apprend à connaître tout comme ses riverains. Ici, elle a trouvé son havre de paix au cœur d’un écrin de verdure où paissent les animaux trouvés ou donnés.
Un lieu nourricier qui donne à sa première publication une saveur rurale, intrigante, romantique peut-être, porteuse de sens au-delà du travail de fourmi de l’un de ses personnages, l’enquêteur qui voit pointer l’horizon de la retraite. Sa mission : sauver la vie de Catie, jeune fille de dix ans qui a disparu.Votre région, votre actu ! Recevez chaque jour les infos qui comptent pour vous. S’incrire
Le roman ouvre au lecteur un immense espace dans lequel une cinquantaine d’individus s’entrecroisent, s’engouffrent dans les failles des vallées, forêts et rivières bretonnes autour de Carène, la mère omniprésente de la jeune victime.
Dans les vallons des faiblesses et de la cruauté humaine que la présence des animaux, assouplira.
Ceux-là, Élodie ne les lâche pas, entre cheval et chat, les voici porteurs de sens et de symboles, tels des indices qui, par association fertile, permettront au gendarme chevronné de progresser.
« Une histoire que j’aurais aimé lire »
La Dolaysienne produit donc un ouvrage témoin d’une vie à désirer écrire. Une envie qui la prend très jeune, à 17 ans.
Avant que la vie industrielle et des services ne la reprenne en main, place à la trilogie récit, poème, policier.
La palette de sa créativité est vivante, aux couleurs paradoxales entre le sombre et le verdoyant comme son envie de peindre dans des moments intimes.
Écrire, c’était comme une partie de ma vie, alors j’ai adressé mon manuscrit aux éditeurs.Elodie Cathelin
Les éditions nantaises Amalthée la couvent. Élodie s’accroche sur les épreuves (l’amélioration du roman), très proche du Graal.
Je l’ai écrit sans trame, à l’intuition voire à l’instinct. Une phrase, un lien. Tiens, je vais aller par là.Elodie Cathelin
Les épisodes se succèdent de village en hameau, du vétérinaire à la vieille dame, du doudou retrouvé au calepin du capitaine Colle.
Attention, c’est un roman policier et non un thriller, prévient l’autrice ; c’est une fiction rencardée et non un éphémère conte ; pour tout public et non pour des lecteurs trop avertis.
Comme une nouvelle vie
Ce livre est sacré.
C’est une histoire que j’aurais eu envie de lire avant, pour ces petites vies frôlées dans l’instant d’un chemin, pour ce climat familial un petit peu angoissant.Elodie Cathelin
À chacun d’élaborer la solution pour retrouver Catie, invisible dit-on jusqu’à la fin du roman. Pour un peu, un second ouvrage pourrait bien émerger de cette première narration. C’est dans l’esprit pas très loin du port de Cran. Entre perfectionnisme et humour, l’« hypersensible » Élodie trouve déjà l’idée plaisante.
En attendant l’autrice sera présente au salon du livre de Guérande les 15 et 16 novembre.Le roman est exposé aux librairies la Petite banquise (La Roche-Bernard), l’Esprit large (Guérande), le centre culturel Leclerc (Saint-Nicolas-de-Redon). Sur commande auprès de l’éditeur. 460 pages, 24,50 € : www.editions-amalthee.com
par Redaction Guerande