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Martial Coquio, j’ai 55 ans. Je vis en Bretagne/Côtes d’Armor. Se présenter veut dire se réduire et j’ai du mal avec l’esprit de synthèse quand il s’agit de se résumer 😊Je suis un homme curieux du monde et en construction permanente.
En cherchant sur Internet.
J’aime le concept d’édition collaborative. On s’appuie sur des professionnels pour le graphisme et la diffusion vers les librairies. Cela allège le travail et je n’avais pas le temps d’autoéditer.
Il a été écrit par bribes, par séquences coupées de moments infructueux. Des périodes sont plus fécondes que d’autres pour écrire, pour sculpter ou pour toute création artistique. Je suis beaucoup dans l’introspection, la réflexion sur ce qui m’entoure, la marche du monde, les tourments qui le secoue. La trajectoire qu’il prend me sidère souvent, et m’inspire par conséquent. Le pansement c’est la beauté des êtres et des paysages, leur complexité, leur histoire. C’est la puissance de l’art et de la nature brute…Indispensables élixirs !!! C’est inspirant également.
La vie nous procure beaucoup d’émotions et je suis à fleur de peau sur l’absurdité du monde, l’injustice ou la brutalité qui me heurtent. Elle me tranche le cœur et l’âme à vif. A revers, l’autre côté de la lame brille de la beauté des arts, de la noblesse de certains êtres vivants, des éléments immuables, des rythmes originels de la vie…etc
Tout ça procure des vagues émotionnelles qui me font faire des montagnes russes. J’ai une âme à double tranchant. D’un côté je ressens un plaisir décuplé quand je m’imprègne du beau et de l’autre, la noirceur quelle qu’elle soit me travaille.
C’est possible que ce soit le miroir de ma tendance à l’ennui. Je me fatigue vite d’un roman, d’un grand ouvrage ou d’un monostyle. Et comme j’aime les fulgurances, les aphorismes, j’ai corroboré le fil de mes textes par des pensées courtes, des contractions verbales qu’elles soient d’un auteur ou de moi. J’aime les cassures de rythmes, de formes, les alternances…
Comme je l’ai dit plus haut, je suis en construction et les évènements, les rencontres, les échecs, les paysages me fabriquent depuis longtemps. Nous ne sommes jamais les mêmes qu’hier, même si notre colonne vertébrale fini par se fossiliser. Plus ou moins tard dans la vie d’ailleurs. Je suis en quête de sérénité permanente, d’équilibre dans un cosmos hyper agité ! Sur le sentier…
Paradoxe parce que controversé entre ma sensibilité d’écorché vif qui prend le négatif de plein fouet et savoure le sucre des belles choses de la vie.
Pas de message universel. Chacun mène sa barque mais si j’en ressortais quelque chose à dire c’est « Attachez-vous à ce qui transcende, l’amour, la beauté, les arts, la nature. Se nourrir de ça est la seule solution pour s’en sortir. La boussole qu’on nous propose dans ce monde chaotique n’est pas intéressante. Il faut s’appartenir et revenir aux choses vitales. »
Je ne sais pas. Je ne trouve plus le temps mais si c’était le cas, j’essaierai de retourner vers la poésie. J’ai quelques textes qui somnolent. Ou j’irais vers les petites nouvelles dans le domaine de l’absurde…
Pour commander le livre : https://www.editions-amalthee.com/librairie/lame-a-double-tranchant/
